Je suis Charlie

Je suis charlie

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(A Paris sur les Ex Locaux de Charlie Hebdo)

big ben street art - les anges 5 -2015

A Lyon, Monté de la grande cote, le lendemain de la grande manif.

big ben street art -les anges 2v2-2015

(A Lyon monte de la grande cote en Février 2015 le pigeon est enfin arrivé, entre temps le mur à était repeint et les anges sont resté)

Voilà les anges
Ne s’arrêtent pas
Non, Tourner tout au-dessus de moi
Qui perds la tête, ah ah ah

 big ben street art - les anges 2-2015

Je suis Charlie,

Je suis Cabu, Je suis Volinski

Je suis Honoré,  Je suis Charb

 big ben street art - les anges 4-2015

Je suis Charlie

Je suis Tignous, Je suis Triste,

Je suis debout et je suis dans la rue…

 big ben street art - les anges-2015

Jean Cabut, dit « Cabu« , 76 ans

Pourfendeur inlassable de la bêtise et des religions, créateur du « beauf », caricature de Français raciste et râleur, porteur de tous les travers qu’il voulait dénoncer. Cabu avait signé plusieurs des caricatures de Mahomet qui en 2006 avaient valu à l’équipe de Charlie des menaces de mort.

Anar rêveur derrière ses lunettes cerclées, écologiste convaincu et grand amateur de jazz, Cabu, à l’éternelle coupe au bol, avait gardé la hargne de ses débuts et n’avouait qu’un regret, celui de n’avoir pas toujours été assez féroce. Cabu était le père du chanteur Mano Solo, disparu en 2010.

– Stéphane Charbonnier, dit « Charb« , 47 ans 

Dessinateur corrosif et militant qui disait ne craindre personne, engagé dès son plus jeune âge, Charb dirigeait Charlie Hebdo depuis 2009. Il figurait en 2013 sur une liste de cibles publiée par Al-Qaïda.

Avec son trait épais et ses trognes allumées, Charb ne reculait devant aucune plaisanterie, même du plus mauvais goût.

Les guerres, la politique et les politiciens, la télé-réalité, la maladie ou les religions, aucun sujet n’était à l’abri de son crayon.

– Philippe Honoré, dit « Honoré« , 73 ans 

Autodidacte, Honoré publie son premier dessin de presse à 16 ans, dans le journal Sud-Ouest, selon le Magazine Littéraire, l’un des nombreux médias où l’on pouvait croiser ses dessins en noir et blanc au style suranné (Le Monde, Libération, les Inrockuptibles).

Il collaborait avec Charlie Hebdo depuis sa reparution en 1992, selon le site des éditions Larousse, pour qui il avait notamment illustré l’édition anniversaire 2010 du Petit Larousse.

– Bernard Verlhac, dit « Tignous », 57 ans 

Caricaturiste et auteur de BD caustique et engagé, Tignous dessinait pour la presse depuis 1980, traquant la folie du monde avec un humour percutant et un brin désespéré.

Il publiait régulièrement dans Charlie Hebdo et Marianne. Il collaborait également à des émissions télévisées avec Laurent Ruquier, Marc-Olivier Fogiel ou Bruno Masure, dans lesquelles ses dessins accompagnaient les débats.

Après avoir taclé le capitalisme, les actionnaires et les inégalités sociales, retracé le procès Colonna dans un album, il avait sorti en 2010 sa BD « Pandas dans la brume », où il donnait la parole à ces charmantes bêtes pacifistes et menacées d’extinction.

– Georges Wolinski, dit « Wolinski« , 80 ans 

Irrévérencieux et grivois, Wolinski, était un dessinateur de presse mythique pour toute une génération, père du célèbre « Roi des cons », pilier de la bande de Hara-Kiri dans les années 60, puis de Charlie Hebdo.

C’est en Tunisie, où il était né d’un père d’origine polonaise et d’une mère italienne, que le petit Georgie, comme l’appelait sa grand-mère, découvrit les « comics » grâce aux Américains débarqués en Afrique du nord.

Dans Charlie, chaque semaine, Wolinski mettait en scène deux personnages, un maigre timide et un gros, dominateur et péremptoire, qui enchaînait les propos de comptoir.

Le dessinateur laisse quelque 80 albums.

Bernard Maris, « Oncle Bernard », 68 ans 

Economiste iconoclaste de gauche, Bernard Maris était reconnu pour la qualité de sa pensée et son art de la vulgarisation.

Ce chercheur reconnu intervenait régulièrement à la radio, à la télévision et dans la presse. Il rédigeait dans l’hebdomadaire satirique chaque semaine une chronique réputée qu’il signait « Oncle Bernard ».

Originaire du Sud-Ouest dont il avait gardé l’accent, l’économiste défendit longtemps les thèses de la décroissance, fustigeant les ravages de la société de consommation. Ses « Anti-manuels d’économie » sortis au début des années 2000 ont connu un grand succès.

– Elsa Cayat, 54 ans, psychiatre et psychanalyste, passait au crible des faits de société dans sa rubrique Charlie Divan.

– Mustapha Ourrad, correcteur de Charlie Hebdo.

– Michel Renaud, fondateur du festival « Rendez-vous du carnet de Voyage », à Clermont-Ferrand, ex-directeur de cabinet du maire de la capitale auvergnate. Il était invité du journal et participait à la conférence de rédaction.

– Frédéric Boisseau, 42 ans, agent de maintenance de la société Sodexo. Ce père de deux enfants se trouvait dans le hall d’entrée du journal pour effectuer des travaux de maintenance du bâtiment quand il a été tué par les assaillants.

Franck Brinsolaro, 49 ans. Ce brigadier, marié et père de deux enfants, était chargé de la protection de Charb.

– Ahmed Merabet, 42 ans, policier du commissariat du XIe arrondissement de Paris. Il a été tué par l’un des auteurs de l’attaque, durant leur fuite.

et les autres

extrait d’article :

http://www.ouest-france.fr/charlie-hebdo-les-douze-morts-de-lattentat-3101616